Par Richard DesRochers
Plusieurs fois par mois, je rencontre des gens qui ont des idées plus qu’exceptionnelles. Souvent leur esprit d’innovation est le résultat d’une succession d’expériences. Ils s’inspirent également de concepts ou de pensées diverses qui une fois mises ensemble composent de nouvelles idées.
Ils communiquent avec moi pour me consulter entre autres pour leur communication Web, mais aussi pour leur approche en ventes et marketing. Personnellement, je suis tellement impressionné par leurs idées que je m’émerveille de leur intelligence et de leur caractère innovateur. Dernièrement, j’ai rencontré une personne qui avait mûri son projet pendant plus de deux ans. Normal que je considère comme importants ces projets et que je les garde sur ma liste de priorité.
Deux projets sur trois meurent dans l’œuf
En effectuant des suivis sur l’avancement des projets, je m’aperçois que deux projets sur trois ou même, trois projets sur quatre meurent dans l’œuf. Certains projets manquent cruellement d’investissements pour être mis en œuvre. Mais la plupart des entrepreneurs qui tentent de lancer de nouvelles compagnies ne manquent pas de fonds. Pire encore, certains ont déjà investi des sommes dans le projet et il semble que tout est sur la glace. Il semblerait que c’est la peur du changement qui fait en sorte que certains en viennent à douter de leurs projets.
La peur du changement
Ainsi, je me suis aperçu que comme dans le domaine de la vente et du marketing, c’est effectivement la peur du changement qui scie les jambes des plus grands innovateurs. La raison numéro 1 citée dans des projets qui piétinent serait le manque de temps. Un manque de temps, c’est un automatisme bien intégré dans nos sociétés… Un peu comme répondre : « Ça va bien!» à la question : « Comment ça va? ».
La peur du changement fait aussi référence à sortir de sa zone de confort. Le confort de son jogging quotidien, de son café le matin entre amis ou bien simplement de sa propre routine de travail. On se fait une raison et on largue notre projet aussitôt. Certains clients me mentionnent une ribambelle d’obstacles pour motiver leur abandon de projets. Ils s’avèrent vaincus avant même d’avoir rédigé leur plan d’affaires.
Un ego qui prend trop de place
Mais la véritable raison de leur manque de motivation est probablement la peur de l’échec ou la peur de se faire juger en cas d’échec. Même avec des phrases comme c’est normal de faire des erreurs, c’est avec les erreurs qu’on apprend, rien n’y fait! Parfois, les entrepreneurs sont figés dans le béton.
Pour réussir, ça se prend quoi?
Pour réussir en affaires, ça prend non seulement une bonne idée, mais une bonne dose de confiance en soi. La confiance en soi est essentielle pour sortir de sa zone de confort, pour ne pas avoir peur du changement et surtout pour éviter de se soucier des autres.