PAR RICHARD DESROCHERS

Comme vous le savez, la plupart des réseaux sociaux comme Facebook, LinkedIn ou Twitter modifient constamment leurs plates-formes de publicité et leurs algorithmes de publications. C’est l’algorithme qui va décider si votre publication sera mise de l’avant ou non! Donc, difficile pour les spécialistes en marketing de savoir si la portée de leurs publications sera bonne.

Les grandes lignes des algorithmes

De façon générale, on va bonifier ou non les publications selon leur rendement statistique sur les réseaux sociaux. Le rendement est généralement évalué selon les 4 critères principaux suivants :

  1. L’influence et la popularité de la personne qui crée les contenus
  2. L’intérêt et l’engagement généré par les publications
  3. La nouveauté et la fraîcheur de la nouvelle en termes de date de diffusion
  4. Le degré à générer des revenus publicitaires dudit réseau

Évidemment, ce dernier critère qu’est la volonté à générer des revenus est le seul élément que personne ne peut contrôler sauf les propriétaires.

Plus on diminue la visibilité, plus on grossit les revenus

Depuis que les réseaux sociaux appartiennent aux grandes sociétés boursières, les prix des publicités sur les réseaux sociaux n’ont pas cessé de grimper. Par exemple, seulement pour Facebook, le cours de l’action à monter en flèche au cours de 5 dernières années pour un rendement de 548 % soit de 27,72 $ l’action en date du 1er juin 2012 jusqu’à 152,13 $ en date du 31 mai 2017.

Cette montée de l’action est inversement proportionnelle avec la portée des publications de Facebook. Par exemple, une analyse statistiques d’un site d’emploi spécialisé indique une diminution marquée de 50 % du rendement des publications pour l’année 2015-2016. Dans cette même analyse, les dépenses et le nombre de publications étaient identiques pour les deux années. En chiffres, c’est une perte énorme de 27 000 personnes en 1 an seulement.

Changement de stratégie publicitaire

En marketing, on aime identifier le coût d’acquisition de nos clients ou de nos visiteurs, afin de déterminer le seuil de rentabilité. Toujours dans le même contexte que discuté précédemment, en 2015, le coût d’acquisition était de 0,99 $/visiteur et en 2016 on se retrouve à 6,08 $/visiteur tous les frais confondus.

Pas besoin de vous dire que les budgets 2017 et nos stratégies de publicité ont été modifiées pour l’année en cours de plusieurs de nos clients. Ce que nous considérions à l’époque de trop cher, Google est devenu une vraie aubaine (coût du mot clé : 1,17 $ en moyenne selon le site évalué) comparé à Facebook cette année.

Entre temps, l’action de Google est passée en l’espace d’un an, de 748,85 $ à 996,17 $. La gourmandise de Facebook et des autres réseaux sociaux en termes de frais publicitaires est en partie responsable de cette hausse marquée. Comme quoi, il faut au moins faire nos devoirs d’analyses annuellement.

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